Après les fêtes de fin d’années, nombreuses sont les personnes souhaitant “lever le pied” sur l’alcool. Partant de ce constat, l’association anglaise Alcohol Change U.K a lancé en 2013 le Dry January.

L’objectif proposé est de ne pas boire d’alcool durant le mois de janvier, non pas en restant chez soi et en limitant les interactions sociales, mais au contraire, en réalisant la place que prend l’alcool dans nos vies sociales et quotidiennes.

Depuis 2015, la campagne Dry January est soutenue par le ministère de la santé en Grande-Bretagne.

Pour quels bénéfices ?

S’agit-il là d’un simple défi sans importance, ou bien d’un véritable enjeu de santé publique? Pour rappel, l’alcool est responsable de plus de 40000 décès
Depuis le lancement de cette action, de nombreuses études ont démontré le bien fondé de la démarche.

• Des effets immédiats pendant le mois sans alcool :
• Qualité du sommeil
• Qualité de la peau grâce à une meilleure hydratation
• Perte de poids
• Amélioration de la digestion, diminution de la tension artérielle,
• Amélioration de la fonction hépatique.

Et en France ?

Le Dry January existe également en France, sous le nom de défi de janvier depuis 2020.
En 2024, il a rencontré un fort succès puisque plus de 4,5 millions d’utilisateurs ont relevé le défi.
Il existe des applications qui accompagnent l’usager dans son défi tout au long du mois de janvier.

Cependant, le défi de janvier se fait sans l’appui du gouvernement. Cela est dû en grande partie à l’influence du lobby du vin. En 2019, alors que le gouvernement s’apprêtait à s’associer à la toute première campagne du défi de janvier, les producteurs de vins et de champagne ont activé leurs relais politiques pour faire annuler ce soutien.